Une semaine de vacances
A Gaillac en compagnie de Suzanne.
Comme c'est court une semaine mais que je n'aurais pas les moyens de lui en offrir une autre cet été et que ce n'est sûrement pas son père qui lui offrira un peu d'exotisme, j'ai fait un maximum pour qu'elle en garde un souvenir heureux. Nous avons donc eu un programme cool (c'est quand même les vacances, nous ne sommes pas des stakhanovistes de l'action) mais quand même complet.
Arrivées vendredi soir sur Gaillac, histoire d'éviter de rouler aux heures chaudes, la clim africaine n'étant pas au top, David nous a tout de suite invité à manger dans un petit resto sympa au bord du Tarn. Petite ballade après le repas avec première rencontre amusante.
Je vous assure que cadrer dans le noir complet n'est pas une mince affaire. Mais la bestiole a eu la gentillesse de rester suffisamment longtemps pour que j'arrive à l'immortaliser.
Le lendemain après-midi, il faisait un temps idéal pour ça
Et oui, baptême de pédalo pour nous deux. Comme il y avait une troisième place, sans pédale et que David souffrait du dos, il nous a servit de vigie.
Une heure de pédalo, c'est amplement suffisant pour vous réduire les cuisses en vagues morceaux de viande tremblotantes, surtout quand vous avez passé l'année assise derrière le volant... Mais le silence, le petit bruit du clapotis sur la coque, la douce conversation et les rires échangés. Un bonheur ...
Le deuxième jour, temps plus maussade. Idéal donc pour une bonne balade en vélo. Je choisi les bords du Tarn, région bien plate. Parce que la montagne, très peu pour moi. je ne sors quasiment jamais mon vélo chez moi...
Nous voilà donc bien emmitouflées pour affronter les assauts du vent.
Bien trop emmitouflées. Quelques kilomètres plus loin, nous rangeons les vestes
Petit coin bucolique que les habitués de ce blog reconnaîtront peut être
J'avais étudié avant de partir les dépliants touristiques de randonnées en vélo et découvert les sentiers balisés. Manque de pot, j'avais tout oublié à la maison. Nous avons donc suivit plus où moins les panneaux mais quand nous sommes tombés sur ça, imaginez notre perplexité
A vous de vous débrouiller...
Le seul véritable problème lorsque vous vous promenez le long d'une belle et longue et large rivière, c'est que si vous l'avez traversé, il vous faut de trouver l'autre pont pour revenir. Je savais que nous en trouverions un, mais à combien de kilomètres? Pas Albi quand même ........
Non, Marssac nous a offert notre planche de salut et nous voilà sur ce pont tant convoité
Pas trop défaites quand même non?
Il ne nous restait plus qu'a revenir à notre point de départ, avec je vous l'avoue un mal au fesses digne des débutants de la petite reine et des cuisses en béton. Vous pensez bien, avec le petit exercice de la veille.
Le lendemain, il ne faisait pas encore assez beau pour nous offrir la baignade prévue. Randonnée pédestre au programme. Oh, une toute petit rando, puisque le maître mot de mes vacances, c'est et restera toujours Plaisir !!! Bref, armée ce coup ci de ma carte et de la petite brochure signée "Randonnées dans le Tarn" avec sentier balisé, des sac à dos avec le ravitaillement et appareils photos, nous décollons de Gaillac en fin de matinée. C'est les vacances je vous dit !!! Et le sentier ne dois pas nous prendre plus de 3 heures de marche.
En suivant les indications, nous trouvons le point de départ et garons la voiture sur le parking ad-hoc. Prendre la route machin, à une fourche bifurquer sur la dep n°3, la suivre jusqu'à... Jusqu'ici, pas de problème. Mais très vite, ça se corse. Les indications nous font quitter la route pour suivre une bordure de champ en face. Merde, il y a trois champs, c'est le quel celui d'en face? En étudiant le tracé, j'en choisi un, mais absolument pas sur de moi, il n'y a aucun balisage. Au bout du champ, rien. Toujours pas de balisage, en même plus de trace d'ouverture dans la végétation dense. Je me dis que je me suis trompée. Nous rebroussons chemin, revenons aux trois champs et cherchons désespérément un signe. Comme j'ai horreur de marcher à travers champ et que j'ai besoin du coté rassurant du sentier, je choisi après avoir étudié la carte, d'aller prendre un sentier un peu plus éloigné, qui doit rattraper notre balisage. Mais suis vraiment sur de rien. Tout cela nous a fait perdre un peu de temps. Suzanne à mal à une jambe et moi, je suis inquiète. Pas envie de me perdre dans une région que je ne connais pas. Suis pas une habituée de la rando moi et les deux seules que j'ai faites, j'avais un guide. Nous décidons d'abandonner toute velléité de tentative de plantage et posons nos sacs à l'ombre. Il commençait à faire faim.
Puis pose câlin, rigolade, photos, grimaces, jeux divers... Bref, la complicité mère fille.
Malgré tous ces efforts, elle ne la bougera pas d'un centimètre...
Nous repartons vers la voiture. Suzanne à retrouvé sa forme et me fait rire en marchant d'une manière tout à fait originale
Comme la journée est loin d'être terminée, nous prenons la voiture pour découvrir le coin. Les vélos étaient restés à l'arrière, et Suzanne qui en a un peu assez de voir prendre des photos me demande de la déposer là. j'obtempére, bien qu'un peu inquiète de la voir sur une route un peu passante.
Après une côte, elle fait une pose. Là, il y a deux chevaux en face d'elle.
Puis, une descente vertigineuse qu'elle s'éclate à prendre.
Le lendemain, enfin du grand soleil, première journée baignade donc.
Un plan d'eau au milieu des champs et des bois, un toboggan, pas trop de monde : le plan idéal pour un après-midi de plaisir
Je dois vous avouer, que je n'étais encore jamais monté sur ce genre de machin. Suzanne s'est montré assez persuasive pour me faire essayer. Le premier passage a été un peu ... turbulent, puis j'y ai pris goût. Qu'est-ce qu'on s'est marré toute les deux à essayer diverses positions, pour soit améliorer la vitesse, soit jouer sur l'élégance, ou bien encore sur le ridicule. Il n'y avait presque personne en fin de journée, nous l'avions presque pour nous toutes seules. Bref, en fin de journée, nous étions crevées mais tellement bien....
Le lendemain, enfin le grand jour pour Suzanne. Un après-midi entier à cheval
Cela faisait un an qu'elle n'était pas monté, et comme elle ne connaissait ni le lieu ni la personne avec laquelle elle allait passer ces quelques heures, elle était un peu inquiète la petite
Enfin, on se décontracte
Puis, c'est le départ
Au retour, je crois que le plaisir était toujours là...
Le dernier jour, grand beau, nous allons découvrir un autre parc aquatique. Bien grand mot pour la piscine et les quelques pataugeoires, mais ce qui nous a attiré là, c'est ça
Les pantaglisse, que je n'avais encore jamais rencontré. Que de baptêmes pour moi cette semaine!
Et j'ai enfin une preuve à vous fournir. Suzanne m'a filmé avec le tout petit camescop à toute petite définition et à contre jour, mais c'est bien moi, après le "c'est bon" lancé par Suzanne...
J'avoue que j'ai quand même préféré le toboggan. Suzanne à fait des deux avec un égal plaisir
Le lendemain, ça a été, grasse mat, rangement, valises et retour à la fraîche...