Venise deuxième jour
Vous l'aurez sûrement remarqué, mais je fais mes billets dans le désordre. Pardonnez moi, mais comme je veux que ce blog reste pour moi un plaisir, je fais ça à l'inspiration, c'est à dire, quand cela me chante. Et pour vous, il n'y a pas grande importance à prendre connaissance de nos périgrinations dans l'ordre ou dans le désordre.
Bref, nous sommes arrivés la veille. Encore en pleine forme, nous n'avons fait que survoler quelques lieux. Tout nous reste à voir. Gourmands, nous partons d'un bon pas.
Une petite photo de la gare. C'est par là que je suis arrivée lors de ma première visite. j'avais 16 ans je crois.
Pfffff, je n'ose même pas calculer...
Une jolie ombre portée et son reflet
Cette affiche nous a bien amusé
En face, un médaillon de marbre vert. J'ai admiré la marqueterie de marbre pendant tout ce séjour. Vous pouvez aller voir, j'ai fait un album spécial.
J'en veux une comme ça !!!! Vous imaginez mon pavillon de banlieue équipé d'une telle boite aux lettres? Ce serait d'un chic ...
Et des couleurs, toujours des couleurs. Quel bonheur des yeux...
Elle vous fait penser à quoi cette bâche au-dessus de l'embarcation?
Ils sont sympa, ils nous ont installé un cadre
Mais ça manquait d'un premier plan
Un chien de garde. Si, si, la petite boule noire en bas de la photo!
Julie et Florian en propriétaires de bateau
Et nous arrivons dans un lieu qui m'attirait bien
pour découvrir ou redécouvrir des oeuvres d'art moderne.
Je suis heureuse de reconnaître un Henry Moore
avant même de lire le cartouche
Là, je crois me souvenir que c'est Duchamp-Villon.
Le cartouche me précisera le titre "Cheval".
Pour celui là, je vérifie avant de me prononcer, c'est un Arp. Je vous l'accorde, elle n'est pas très connu. Dans les encyclopédies de l'art, on illustre plutôt les oeuvres de son époque Dada, ses compositions polychromes qui hésitent encore entre peinture et sculpture.
Là, je donne ma langue aux chats. J'ai même pris une photo du cartouche pour ne pas oublier son nom. C'est une oeuvre de Barry Flanagan, H'om, 2001. Vu la date, on est plus dans l'art contemporain que dans l'art moderne, mais je crois comprendre qu'il vient de Musée Salomon Guggenheim de New-York.
Pour ma part, celle que je préfère, c'est celle là
J'aime beaucoup ses jeux de miroir, de vitre, de vide, de plein. On ne sait jamais ce que l'on va voir. Soi ou le monsieur d'en face?
Frédéric seul, ose passer par l'ouverture pour se mettre au centre. Il a tout compris de l'art contemporain, puisque c'est l'art qui parle à tous les sens et plus seulement à la vue. Il faut donc pouvoir éprouver physiquement une oeuvre. Alors, à bas les institutions muséales qui nous tiennent éloignées de l'oeuvre !!!
Et comment résister au jeu des reflets
moi qui craque devant n'importe qu'elle vitrine?
Voilà une présentation de l'oeuvre plus neutre pour vous faire une idée. Dan Graham, Triangular Solid with Circular Inserts, 1989.
Nous entrons découvrir la suite de la collection. A l'intérieur, c'est malheureusement NO FOTO ! J'arrive malgré tout à en voler quelques unes dont celle ci d'une oeuvre de Pollock. Prise de vue réalisée en pensant à mes élèves pour leur montrer de près,
l'effet de sa technique du dripping.
En fin de parcours, nous sortons sur la terrasse qui domine le grand canal. Petite séance de détente
autour d'une oeuvre de Calder pour commencer.
Je prends cette photo parce qu'il y a l'année de ma naissance et mes initiales. Quelle coïncidence !!!!! J'en suis toute retournée dis donc...
Puis je me repose sur le muret.
Je commence à avoir furieusement mal aux pieds...
Mais je ne garde pas mon sérieux trop longtemps
Frédéric vient me rejoindre,
comme ça nous sommes deux à faire les clowns
Mais non, mais non, il ne tente pas de me pousser à l'eau...
Quand il se relève, il a l'air tout content de son coup. A moins qu'il ne soit simplement soulagé de ne pas avoir perdu son chapeau dans l'eau...
De toute façon, tout ça est fort drôle
Plus tard, à coté de l'Académia, nous avons fait une halte à la terrasse d'un bistro et avons eu tout notre temps pour observer ces deux pauvres femmes qui s'ennuyaient à nourrir. C'était amusant de les voir remonter leurs jupons pour prendre un truc dans la poche de leur pantalon et de pouvoir ainsi admirer la finesse de leur chaussures de sport...
Nous voilà en fin d'après midi, sur la Fomenta delle Zattere.
J'aime le regard canaille de Florian
Nous nous approchons de la douane de mer.
Lieu de beaucoup de rêveries romanesques.
Sur le chemin, nous croisons une plate-forme.
Elle devient support de nouveaux délires
ça ne se voit peut être pas, mais ils dansent.
Frédéric adore danser, surtout quand il n'y a pas de musique...
L'ancre va aussi servir nos petits délires
Nous avons fait Florian prisonnier et nous allons le jeter à l'eau !
Nous revenons sur nos pas pour atteindre la Salute. Julie n'attaque pas la face nord, c'est juste la porte. C'était des géants à c't'époque !
Il m'a fallu prendre pas mal de recul pour la photographier entièrement cette fameuse porte.
Mais pas facile, il y avait des marches devant puis, le canal...
Il faudrait demander à Frédéric le chemin que nous avons emprunté pour rejoindre un quartier beaucoup moins touristique.
J'aime bien aussi voir ça. Venise n'est pas une ville musée, elle évolue, elle est habitée...
Ce n'est pas la Venise éternelle, c'est moins joli, je vous l'accorde, mais tout aussi intéressant à mon avis. J'étais heureuse que Frédéric nous permette de découvrir ça aussi...
Et encore quelques chats
Je vous passe quelques heures de marche supplémentaire pour arriver au repas du soir. Un petit restau à touriste, pas trop loin de la gare (on devine le parking de la Piazzale Roma), agréablement illuminé.
Et ça donnait une jolie lumière
Revigorés par les pizzas et les glaces, nous remontons jusqu'au Canale di Cannaregio, jusqu'au bout de l'île. Frédéric nous explique que nous voyons la Terra Ferma
Moi je ne vois que des lumières qui dansent
Puis nous rentrons nous coucher...