Grand oufffffffffffffffffffffffff
Un jeudi, je repasse voir mon généraliste pour une infection urinaire récalcitrante. Après analyses, ce n'en est pas une. Il me conseille d'aller voir mon gynéco. J'arrive à prendre rendez-vous rapidement, ça fait des semaines que ça me fait mal et je commence à m'inquiéter...
A l'écoute de mes symptômes, il fait une échographie et détecte une forme de 5 cm de diamètre dont il ne me dit rien. Du genre, "je ne sais pas du tout ce que ça peut être". Ordonnance pour une séance d'IRM et là, je commence à gamberger.
Je vous passe les détails, mais malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à me rassurer. Tout est interprété au pire, les mots prononcés comme les silences. Je me repasse en boucle mes dernières galères médicales et je m'inquiète de plus en plus.
Je n'avais réussi à trouver qu'un rendez-vous pour le 18 novembre. Après trois jours d’angoisse, je me dis que je ne tiendrais pas si longtemps. Je retourne voir mon généraliste qui me décroche un rendez-vous pour le 4 novembre tout en me disant, vu mon état, que c'est vrai, "ça peut être grave comme ça peut n'être rien". Super pour se rassurer, mais plus que 4 jours à gamberger, c'est déjà mieux.
Entre temps, j'ai la mauvaise idée d'aller voir sur internet. A lire tous les détails, je me reconnaîs les symptômes du pire. Parce que le pire n'est jamais réservé aux autres...
Bref, ce matin, dans mes tous petits souliers, je me rend à
St-Eloi, heureusement très bien accompagnée.
Pour les claustrophobes comme moi, je vous conseille la visite du sarcophage high-tech.

30 minutes, ligotée sur une planche, dans une machine assourdissante.
J’ai bien failli hurler que l'on me sorte de là au bout de 5 minutes. Mais j'ai réussi à me contenir, pas envie de devoir recommencer pour cause images tremblotées. Et puis, je voulais à tout prix savoir.
Ils ont eu la bonne idée de prévoir un casque pour réduire le stress du au bruit. Sauf qu'il balançait de la radio commerciale ! Je leur ai demandé, un peu bravarde, s'ils n'avaient pas France Culture par hasard ? Ben non, rien que RFM à disposition. Cela m'a permit de fulminer contre cette société mercantile et de gagner quelques minutes à penser à autre chose qu'au sarcophage. Puis, est passé en revue tous ceux que j'aime, mes filles en premier. Ça aide ce genre de pensées.
A chaque pause des vibrations, je me permettais une grande respiration. Surtout ne pas compromettre le résultat. Me concentrer pour contrôler le rythme de ma respiration m'a également aidé à tenir quelques minutes supplémentaires.
Bref, j'ai usé de toutes les stratégies possibles pour penser à autre chose qu'à cet enfermement et lorsque la planche a coulissé pour me faire émerger de là, je n'avais que les larmes aux yeux. Les filles qui s'occupaient de la machine ont été bien surprises à mon récit de mon combat contre la claustrophobie. Je n'avais pas bougé d'un pouce. J'avoue, j'étais fiérotte !!!!
Retour en salle d'attente, pas trop longtemps heureusement. Je suis appelée pour le compte rendu du médecin. Je ne crois pas avoir jamais connu un tel état pendant que je le rejoignais.
Un grand jeune type en blouse blanche, très pro, m'explique ce qu'il a vu. Je commence à me dégonfler. Pas certaine quand même d'avoir tout compris, je lui demande des détails. Je crois qu'il a perçu à quoi j'avais pensé depuis plus d'une semaine et m'a totalement rassuré. Et bien, je n'ai pas réussi à me retenir. En larme, je lui ai serré la main qu'il me tendait, des deux mains, en lui disant qu'il ne savait pas combien il me soulageait.
Complètement KO, je suis retournée en salle d'attente. Bernard m'y attendait et j'ai pu me reposer totalement sur lui pour le retour. J'aurais été incapable de retrouver mon chemin, même dans ma propre maison...
Résultat des courses, je n'ai qu'un kyste à l'ovaire. Une bagatelle !!!!
Je vais retourner voir mon gynéco, il y aura sûrement opération. Mais, PUTAIN, QUE LA VIE EST BELLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En rentrant chez moi, j'ai pensé aux quelques amis qui ont eu la mal chance d'être au courant et qui m'ont si bien soutenu. C'est dans ces moments là que l'on est heureux d'avoir de vrais amis sur lesquels on peut compter. Je pense à eux et je les remercie de leur présence, de leurs mots...
A l'écoute de mes symptômes, il fait une échographie et détecte une forme de 5 cm de diamètre dont il ne me dit rien. Du genre, "je ne sais pas du tout ce que ça peut être". Ordonnance pour une séance d'IRM et là, je commence à gamberger.
Je vous passe les détails, mais malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à me rassurer. Tout est interprété au pire, les mots prononcés comme les silences. Je me repasse en boucle mes dernières galères médicales et je m'inquiète de plus en plus.
Je n'avais réussi à trouver qu'un rendez-vous pour le 18 novembre. Après trois jours d’angoisse, je me dis que je ne tiendrais pas si longtemps. Je retourne voir mon généraliste qui me décroche un rendez-vous pour le 4 novembre tout en me disant, vu mon état, que c'est vrai, "ça peut être grave comme ça peut n'être rien". Super pour se rassurer, mais plus que 4 jours à gamberger, c'est déjà mieux.
Entre temps, j'ai la mauvaise idée d'aller voir sur internet. A lire tous les détails, je me reconnaîs les symptômes du pire. Parce que le pire n'est jamais réservé aux autres...
Bref, ce matin, dans mes tous petits souliers, je me rend à
St-Eloi, heureusement très bien accompagnée.
Pour les claustrophobes comme moi, je vous conseille la visite du sarcophage high-tech.

30 minutes, ligotée sur une planche, dans une machine assourdissante.
J’ai bien failli hurler que l'on me sorte de là au bout de 5 minutes. Mais j'ai réussi à me contenir, pas envie de devoir recommencer pour cause images tremblotées. Et puis, je voulais à tout prix savoir.
Ils ont eu la bonne idée de prévoir un casque pour réduire le stress du au bruit. Sauf qu'il balançait de la radio commerciale ! Je leur ai demandé, un peu bravarde, s'ils n'avaient pas France Culture par hasard ? Ben non, rien que RFM à disposition. Cela m'a permit de fulminer contre cette société mercantile et de gagner quelques minutes à penser à autre chose qu'au sarcophage. Puis, est passé en revue tous ceux que j'aime, mes filles en premier. Ça aide ce genre de pensées.
A chaque pause des vibrations, je me permettais une grande respiration. Surtout ne pas compromettre le résultat. Me concentrer pour contrôler le rythme de ma respiration m'a également aidé à tenir quelques minutes supplémentaires.
Bref, j'ai usé de toutes les stratégies possibles pour penser à autre chose qu'à cet enfermement et lorsque la planche a coulissé pour me faire émerger de là, je n'avais que les larmes aux yeux. Les filles qui s'occupaient de la machine ont été bien surprises à mon récit de mon combat contre la claustrophobie. Je n'avais pas bougé d'un pouce. J'avoue, j'étais fiérotte !!!!
Retour en salle d'attente, pas trop longtemps heureusement. Je suis appelée pour le compte rendu du médecin. Je ne crois pas avoir jamais connu un tel état pendant que je le rejoignais.
Un grand jeune type en blouse blanche, très pro, m'explique ce qu'il a vu. Je commence à me dégonfler. Pas certaine quand même d'avoir tout compris, je lui demande des détails. Je crois qu'il a perçu à quoi j'avais pensé depuis plus d'une semaine et m'a totalement rassuré. Et bien, je n'ai pas réussi à me retenir. En larme, je lui ai serré la main qu'il me tendait, des deux mains, en lui disant qu'il ne savait pas combien il me soulageait.
Complètement KO, je suis retournée en salle d'attente. Bernard m'y attendait et j'ai pu me reposer totalement sur lui pour le retour. J'aurais été incapable de retrouver mon chemin, même dans ma propre maison...
Résultat des courses, je n'ai qu'un kyste à l'ovaire. Une bagatelle !!!!
Je vais retourner voir mon gynéco, il y aura sûrement opération. Mais, PUTAIN, QUE LA VIE EST BELLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En rentrant chez moi, j'ai pensé aux quelques amis qui ont eu la mal chance d'être au courant et qui m'ont si bien soutenu. C'est dans ces moments là que l'on est heureux d'avoir de vrais amis sur lesquels on peut compter. Je pense à eux et je les remercie de leur présence, de leurs mots...