Cinq choses que vous ignorez de moi
Une chaîne, refilée comme elle dit, par Luciole (http://lucioletome2.com/dotclear/index.php/)
Son titre : Cinq choses que vous ignorez de moi. Après lecture de sa production, je me dis que c’est, en apparence, plus facile pour moi que pour elle. Parce que je ne dis pas grand chose de moi sur ce blog. Avez-vous remarqué ? Je n’y laisse apparaître que la superficialité des choses. Incapable comme Luciole de me dévoiler intimement. Et pourtant, parfois, j’aimerais savoir faire. Pourquoi ? Pourquoi je ne sais pas faire ? Pourquoi j’aimerais ? Je ne sais pas. Peut-être parce que les mots ne sont pas mon domaine de prédilection.
J’aime sa manière de se dévoiler. Jamais impudique, toujours vraie et qui touche, si souvent. Je suis donc une handicapée du mot. Pas grave, je fais avec. Non, je fais sans. Mais justement, comme je ne sais pas faire, c’est peut être en réalité, plus difficile pour moi que pour elle.
Malgré tout, envie ce soir de saisir l’occasion qui m’est donnée pour en dire un peu plus. Saurais-je faire ? Je me lance. Vous me direz…
Quand j’ai découvert mon nom au bas de son texte, je me suis précipitée chez les autres pour voir ce qu’ils ont écrit. Mais je me sens si étrangère à ce petit monde de la blogosphère. Je ne suis qu’à la périphérie, parfois invitée par quelques-unes à participer. Mais vite cela retombe. Je ne dois pas être assez assidue. Mais comment font-elles toutes, comment font-ils tous pour aller visiter leurs amis quotidiennement, laisser des commentaires, tenir leur espace et continuer à vivre. Vous savez, cette vie qui apparaît ici, comme filtrée, mais qui reste le fond de commerce du discours bloguien ?
Je remercie quand même ici, Akynou et Luciole qui m’ont plusieurs fois ouvert la porte de ce monde qui me tente.
J’aurais aimé faire un billet plein de fantaisie, rebondir sur les mots qui m’ont précédé. Mais ce soir impossible. J’ai le cœur en berne…
Allez, une chose que vous ne savez pas de moi. Je suis une utilisatrice assidue de sites de rencontres. Perdue dans mon village, loin de toute société fréquentable, j’ai grâce à Internet, rencontré quelques hommes. Il m’en reste pour le moment, de bons souvenirs, de moins bons, quelques amants fidèles (à leur manière et à la mienne) et quelques bons amis et un grand frère de cœur. C’est déjà pas mal comme bilan.
Je suis tombée amoureuse quelques fois, raide dingue ou juste ce qu’il faut pour occuper la tête et sentir battre ce petit cœur qui sinon s’ennuie. Une manière de me sentir vivante peut être. Une manière peut être aussi de faire diversion à ma vie sociétale qui ne brille pas par sa réussite depuis quelques années.
Le 22 décembre, j’ai reçu un mail, anodin en apparence, mais pas désagréable, auquel j’ai répondu, comme à d’autres. Il s’en ait suivit une rencontre foudroyante. Vous savez, ce genre de rencontre où vous vous dites que cette fois, c’est le bon. L’étincelle magique qui vrille le cœur et vous emporte au-delà de vous. Je l’ai gardé pour moi, comme pour la protéger de cette vie si compliquée parfois, si destructrice aussi.
Mais voilà, le sujet de l’étincelle habite à 5 heures de route et la vie vous rattrape. C’est bien le problème d’internet. Les distances n’existent plus avec msn, mais elles se rappellent à vous quand vous ne voulez pas les voir.
J’ai rêvé comme rarement d’un avenir possible. Compliqué, mais tellement possible avec un peu de volonté.
Et hier, 16h30, on a éteint la lumière.
Les larmes sont là, aujourd’hui, tellement présentes, incontrôlables parfois, refoulées tant bien que mal en public. « Mais non, les yeux rouges, c’est une rhinite ». Et je sais d’expérience que le temps fera son œuvre, comme à chaque fois. Merci le temps…
Déjà, première étape, je ne suis plus dans le dénie de cette rupture. L’idée ne m’en déchire plus violemment les tripes. Je commence à en accepter la réalité. Demain sera un autre jour…
Je relie ce texte, ais-je donné le compte d’informations ? J’espère, parce que pas du tout envie de vous parler de ce fichu concours qui me bouffe la tête. Chaque jour, cette même question me revient, à force de me confronter à l’échec. Ais-je fait le bon choix ? Mais justement, avais-je le choix ? Certains me diront que l’on a toujours le choix et ils auront raison. Mais je ne suis qu’une pauvre bonne femme qui fait ce quelle peut avec ce quelle a…
Pour rester dans l’esprit de la chaîne, refiler le bébé à 5 blogueurs. Encore plus difficile pour moi que pour Luciole, mon carnet d’adresses est beaucoup moins bien pourvu. Je commence par Julie. Je lui fais confiance, elle saura s’en sortir. Puis, le Philtre, qui aime tant les mots. En troisième, Royaume du cœur. Il est encore moins assidu à son blog que moi, mais sait-on jamais. Petite Larme, une de mes anciennes élèves dont j’apprécie la personnalité et comme tous les ados, vraie blogueuse. Pour le cinquième, c’est dur dur… On peut utiliser un joker ?