Ce coup-ci, 5 jours et demi !!!!!
J'ai pesé les sacs à dos avant de partir, 16 kilos pour moi, 13 pour Julie et 10 pour Suzanne.
C'est l'eau et le ravitaillement pour deux jours qui pèsent le plus.
Rendez-vous à 14h30 à St-Maurice de Navacelle avec le reste de la troupe, puis nous nous dirigeons vers Le Rancas où nous laissons les voitures. Fred partage les vivres dans les 7 sacs à dos de son groupe et nous finissons par partir vers 15h30 direction St-Maurice de Navacelle. Petite mise en train tranquille, le sentier est agréable, une très belle vue s'offre à nos yeux.
Tout le monde n'en profite pas
La lumière est magnifique, nous devinons les gorges de la Vis que nous parcourerons dans tous les sens les jours suivants.
Nous trouvons à St Maurice une fontaine un peu éloignée des habitations
Et chacun en profite pour faire ses ablutions
Tony ne sait pas passer une journée sans se laver les cheveux
Hélène l'imite, elle n'a pas eu le temps de le faire avant de partir
Fred, toujours solidaire...
Florian avant rinçage
Les dents ne sont pas oubliées
J'ai emporté avec moi un très léger nécessaire à dessin (carnet, aquarelle, 1 pinceau, deux feutres). Envie de retrouver cet exercice du croquis sur le vif. Mais que c'est difficile de s'y remettre !
Entre le début et la fin, la lumière a tellement changée que j'essaie d'en garder trace, très rapidement
Après le repas, nous trouvons un pré un peu éloigné du village et nous nous installons pour la nuit.
J'écoute les enfants jouer aux cartes, attend avec impatience qu'ils s'endorment pour goutter au silence. En attendant, je scrute le ciel pour apprécier la fugacité des étoiles filantes...
Le calme revient, je commence à doucement m'endormir quand .... La musique démarre! Nous avons une chance du tonnerre, c'est le bal annuel de St Maurice. Jusqu'à trois heures et demi, nous profiterons des valses, tango, variété de tout poil et enfin techno du bal de campagne traditionnel. Je commence à avoir très froid, m'imagine débarquant sur la piste avec mes croquenots. Danser, bouger pour me réchauffer. Je me contente d'enfiler mon coupe vent et fini par ne plus grelotter. Hélène à son tour se lève pour fouiller les sacs à dos à la recherche d'un pull supplémentaire, mais ils les ont tous sur eux. A défaut, elle fait comme moi puis fume une clope...
Les heures sont longues, mais le spectacle du ciel est fascinant et j'aurais vu beaucoup d'étoiles filantes...
Au petit matin, tout est trempé de rosé. Nous avons un peu de mal à sortir des sacs de couchage. Le soleil fini par tout sécher et nous partons, un peu tard dans la matinée. Ce sera une constante pendant ces quelques jours, jamais nous ne réussirons à décoller aussi tôt que prévu. La force d'inertie d'un groupe de 10 est assez spectaculaire et de toute façon, c'est une rando cool :
nous sommes en vacances !!!
Nous avons choisi de descendre dans le cirque de Navacelle afin de profiter de la baignade dans la Vis. Les enfants en rêvent, même si l'eau ne dépasse jamais les 14°.
Nous voilà donc au bord de gouffre, le soleil est chaud, petite halte pour se désaltérer.
Les chardons bleus, seules taches de couleur sur le causse brûlé.
En début de descente, à droite le causse du Larsac,
à gauche celui de Blandas.
Il fait chaud, très chaud sur ces rochers, même les débardeurs sont de trop pour certaines.
Une pause à l'ombre est donc la bienvenue.
Au détour du sentier, exclamation !
Ces vagues de rochers nous subjuguent
Marc toujours attentif à sa petite soeur
Petit coup de fatigue pour Alice
Nous faisons une halte au bord de la rivière pour manger et nous baigner.
Le temps coule doucement, les enfants s'amusent.
Je ne fais pas de photos, mais un petit croquis, pour changer.
Le sentier nous parait long pour arriver jusqu'à Navacelles.
Après être descendu au fond de la gorge, il remonte à presque mi pente. Cailloux qui roulent, soleil qui tape puis qui passe. A chaque crête passée, nous espérons trouver les quelques maisons qui marqueront la fin du périple de la journée.
Quand enfin, cela arrive, joie, joie, joie !!!
Chaque nouvel arrivant exprime son bonheur
Quand Fred arrive, il nous explique d'un ton docte que ce ne sont pas les bonnes maisons et que le trajet n'est pas terminé. Personne ni croira sauf moi, toujours un peu naïve
Temps de repos à admirer la chaude lumière du soir
Ou a se prendre en photo mutuellement
Chacun vaque à ses occupations.
Le téléphone qui enfin passe pour Julie
Et comme toujours, l'étude de la carte pour Fred
Nous repartons jusqu'au village trouver un lieu propice
pour nous installer pour la nuit...
Nous étions à la première flèche et avons dormi à la deuxième. Quelle précision !!!
La veille du départ, j'avais regardé la météo qui prévoyait temps couvert pour lundi. Dans la nuit, je découvre quelques nuages qui commencent à nous cacher les étoiles. Quand la matin, très tôt, je découvre ce ciel gris, ce n'est pas une surprise.
Mais il fait moins froid que sur le causse.
Tout le monde dors encore.
Pour éviter le froid,
Suzanne et moi avons fait sac de couchage commun.
A son réveil, nous nous amusons à quelques autoportraits
A dix heures, les enfants sont dans la Vis. J'avoue que je ne les ai pas suivit, 12° voire 13°, ça ne me tente pas plus que ça.
Pour faire léger, il n'y a pas de serviette de plage, juste mon carré de 20 sur 30 cm que tout le monde se partage parcimonieusement afin de s'essuyer. Il ne fait pas si chaud que cela,
moi, j'ai gardé mon polaire.
Nous attaquons la grimpette vers le causse de Blandas
après le repas.
Nous montons doucement, bien heureux des quelques nuages
Lors d'une pause, le père et le fils se coiffent,
l'un d'un slip, l'autre d'un tee-shirt
Bavardages et câlins pour d'autres
Bref, chacun recharge ses batteries, mais pas les mêmes pour tout le monde. Marc, recharge son téléphone avec ses panneaux solaires. Quel équipement !!!
Et enfin,
la fin de la côte et un sentiment de fierté partagé par la troupe
Suzanne s'isole un moment. Regardez les nuages qui s'amoncellent
Il nous faut donc rapidement rejoindre Blandas et chercher un abris. Les choses s'annoncent mal. La première personne que nous interrogeons, une vielle dame assise sur un banc devant sa maison refuse mollement de nous aider. Plus loin, un autre femme s'active un peu plus et fini par nous indiquer une adresse.
Fred, Manuel et Hélène y vont pendant que je reste avec les autres enfants et leurs sacs. Nous attendons longtemps.
Bon ou mauvais signe?
Cela n'empêche pas Marc de faire un brin de toilette et d'en profiter pour nous faire un petit strip-tease
Arrive enfin deux jeunes filles en vélo qui nous annoncent que nous dormons chez elle ce soir. Grand "Ouf" de soulagement. Nous ne serons pas sous la pluie cette nuit.
Yoannie et Laure nous guident donc jusqu'à une grande maison dont Hélène, Fred, Manuel et leur père Serge on aménagé une pièce pour nous recevoir tous. Je craignais dormir sur le béton et quand je découvre ça, je suis soulagée.
Ce n'est pas un palace, mais c'est tellement mieux que de dormir sous la pluie. Après leur repas, les filles nous rejoignent au dortoir. Tout commence par une partie de cartes
Puis débute une belle séance de massage.
Les deux filles qui veulent faire Kiné sont très douées.
Que c'est bon sur les épaules endolories...
Laure sur Tony
Yoannie sur Marc qui semble être aux anges
Pendant ce temps, le chien à l'air passionné par l'odeur de saucisson qui émane de mon sac à dos
Comme tout ça crée des liens, il est décidé que Yoannie et Laure se joindront à nous le lendemain. Nous ferons donc un tour sur le causse de Blandas en passant par Montardier,
seul village qui possède une épicerie.
La nuit fut donc douce et le matin luxueux puisque Serge nous a offert le café ...