5 jours et demi, suite
Nous voici donc à l'aube du quatrième jour (en comptant la demi journée de samedi). Quand je dis "aube" c'est un bien grand mot puisque les réveils s'échelonnent au long de la matinée. En fin de matinée, tout le monde est enfin près, mais nous nous apercevons qu'il est trop tard pour aller jusqu'à Montardier à pied avant l'heure de la fermeture (nous ne sommes pas certains quelle ouvre l'après-midi). Et comme il n'y a plus rien à manger, il y a urgence. Serge nous charge donc tous dans son gros 4x4. Comme nous devons revenir le soir, seuls quelques sacs à dos sont emportés (pour l'eau et charger la nourriture). 13 dans le même véhicule, ce n'est pas très réglementaire mais bien amusant. Une fois la razzia faite dans cette toute petite épicerie (6 repas pour 10 personnes, facile de compter : 60 repas à prévoir...) nous prenons un sentier à travers le causse de Blandas. Le temps n'est pas au beau, les pulls et vêtements imperméables sont de rigueur.
Hélène a oublié quelque chose, nous l'attendons quelques minutes.
J'en profite pour croquer ce magnifique chêne.
J'aime cette langue de nuages qui passe la montagne.
Le paysage est assez monotone.
Je me retourne et
aperçois au loin le château très kitsch de Montardier
Un arbrisseau mort dont la forme et la couleur me plaît
Chardon bleu, petites fleurs jaunes,
rares couleurs dans ce paysage monochrome
La pluie arrive, l'heure du repas aussi. J'ai la chance de trouver un groupe d'arbres suffisamment épais pour nous protéger.
Les enfants s'amusent d'un rien
Hélène et Fred font pull commun
Nous repartons, il ne pleut plus. Toujours le même paysage
Au passage de clôture, Marc aperçoit mon appareil et ne peut s'empêcher de faire le pitre
En chemin, une pause sous le soleil brièvement apparut. Le paysage entre les arbustes me plaît. Nous verrons apparaître le château quelques minutes après.
Nous approchons du château d'Assas
Qui, de près, n'a de château que le nom.
Propriétés privée, impossible de visiter
Et toujours le même paysage, sauvage et rude.
J'aime cette monotonie
J'aime aussi cette couleur éclatante, presque surnaturelle
Nous sommes de retour à Blandas dans le vent, un peu froid. Sommes-nous réellement au mois d'août?
Soulagement de dormir à l'abri.
Soirée festive, nous partageons le repas de notre hôte. Couchés tard, grands comme petits, le réveil n'est une fois de plus pas très matinal. Mais la lumière est bien plus agréable.
Pendant que tout le monde se prépare, j'ai le temps de croquer le paysage. Les enfants m'entourent.
Je ne suis pas très satisfaite, il est un peu fouillis.
Le vent me bouscule, je n'arrive même plus à écrire correctement.
Départ avec deux enfants en plus et des charges en moins. Serge doit nous rejoindre le soir
avec le reste des paquetages à Navacelle.
Méditation devant l'eau si rare en ces lieux
De nouveau le cirque que nous abordons par un autre coté.
La route que nous prendrons le lendemain pour remonter
D'un causse à l'autre, presque au dessus du vide
Je me retourne, le sentier est pierreux et un peu glissant.
Déjà il fait chaud
Je profite d'une pause à l'ombre pour prendre une série de photos
Chacun profite de cette pause presque fraîche
Falaise impressionnante quand on passe en dessous
Nous arrivons enfin tout en bas, au frais. Résurgence de la Vis, un moulin qui fonctionnait encore au début du 20°s.
Le sentier est depuis un moment beaucoup plus bucolique
Les cascades appellent à la rêverie
Je suis tellement habituée à mon sac à dos
que j'en oublie de le poser
Je m'installe quand même pour réaliser un croquis rapide. Mais je n'ai pas le temps de le terminer, on m'appelle pour le repas
Après le repas, j'ai juste le temps d'esquisser une petite aquarelle.
J'ai un peu perdu l'habitude. Et comment rendre la transparence de l'eau?
Tony m'observe tout au long et je lui explique ce que je fais. J'aime ces moments...
Je relève la tête, que le ciel est loin ...
Nous repartons le long de la Vis. Un arbre retient mon attention. Comme c'est surprenant ;-)
Une trouée dans les frondaisons
La fraîcheur de l'eau (et oui toujours 13 ou 14°)
Le sentier remonte à nouveau.
J'étais bien pourtant le long du cours d'eau.
J'ai un mal fou à retenir les enfants qui en seraient presque à courir pour être plus vite
dans la fraîcheur de la cascade qu'ils aiment tant.
Nous voilà à nouveau au frais.
Je ne résiste pas au charme des frondaisons.
Les enfants se baignent au pied de la cascade. Je reste plus haut pour garder les sacs. Je me baigne un peu. L'eau me saisie mais rafraîchie si bien de toute cette transpiration.
Le soir vient, nous attendons Serge et le ravitaillement. Il est en retard, les enfants ont faim, les adultes s'occupent.
La première photo avec flash, Fred est surpris.
A la deuxième, il l'attend.
Repas convivial sur la table en pierre. Les enfants ne tardent pas à se coucher. Tient, ils s'endorment plus vite que le premier soir? L'équipe est rodée maintenant, la nuit est calme...
J'observe la lumière du matin du fond de mon sac de couchage
Maintenant, il faut remonter sur le Larzac. Comme nous avons déjà pris le GR à l'aller, il ne nous reste plus que la route. Mais la pente est plus douce. Elle permet d'avancer d'un bon pas.
Nous voyons le cirque s'éloigner peu à peu
En 1 le départ, en 2 la traversée du village, en trois la route
Après le passage d'une crête, nous perdons le cirque de vue pour nous plonger au dessus du sentier emprunté quelques jours plus tôt
En une heure les premiers sont déjà sur la causse.
Je ne suis pas peu fière d'en faire partie, moi qui ne suis pas bonne marcheuse ;-)
Après la baignade de la veille, j'ai abandonnée la tresse qui commençait à me peser. Le vent joue dans mes cheveux, il me faudra les discipliner pour la suite de la marche. Pas agréable de marcher avec des cheveux dans la bouche.
Repas au soleil qui ne chauffe pas trop, le vent est bien présent.
Passage par le point de vue aménagé au dessus du cirque.
Je me suis à nouveau amusée à tracer notre parcours sur ce montage photo un peu acrobatique.
La suite du trajet manque de charme. Nous espérions emprunter un sentier tracé sur la carte mais impossible à trouver. Il nous faut suivre la route jusqu'à St Maurrice. Heureusement, les bavardages occupent l'esprit.
Manuel me faire rire avec les dialogues de je ne sais plus quel film qu'il a retenu par coeur (c'est bien le fils de sont père).
Enfin St Maurrice !!!
Fred, Hélène et Florian font une petite pause avant d'aller chercher les voitures au Rancas (une bonne heure de marche).
J'ai la chance de pouvoir rester garder les sacs et le reste de la troupe, j'en ai un peu marre. Je crois que je ne suis pas la seule
Et les deux jeunes amoureux savourent leurs dernières minutes ensembles. Marc rentre à Paris, Laure à Blandas...