Le printemps arrive
Comme il se doit, chaque printemps, lorsque le risque de gelée est derrière nous, je sors mes plantes de la véranda pour leur rendre un peu d'air. Je commence par le Yucca, chaque année un peu plus difficile à transporter tellement il prend d'ampleur, puis les autres, beaucoup plus légères. Je leur fais un petit nettoyage, enlevant les feuilles qui n'ont pas bien supporté l'hivernage et je leur donne un peu à boire. Mon gros arrosoir de 10 litres est resté dehors, il y a quelques feuilles mortes qui traînent au fond. Mon attention n'est donc pas interpellée par une forme brune qui dépasse du bec. Lorsque soudain, l'arrosoir à quelques centimètres de mes yeux, je réalise qu'en fait, il s'agit de ça.
Je pose l'arrosoir avec délicatesse alors que jusqu'ici je le manipulais avec vigueur et cours chercher l'appareil pour immortaliser la scène. J'adore ce genre de surprise.
Rapidement, je m'aperçois que le visiteur n'est pas seul
Ils étaient deux à avoir coloniser le conduit pour se protéger du soleil. J'ai vérifié, il n'y en avait pas d'autres.
Je mitraille donc, trop heureuse de ce hasard
Je ne raconte pas le mal que j'ai eu à sortir de deuxième sans le blesser, il voulait absolument retourner au frais. Je suis allée les déposer dans le jardin du voisin. Comme il n'est pas très sympa, je lui refile les bébés. Mais chut, ne lui dites pas ...
Au risque de faire des envieux du coté des nordistes urbanisés, j'ai eu la chance avant hier, d'aller visiter un ami qui habite juste en face de la mer. Non, ce n'est pas pour ça que je vais le voir, mais j'avoue que j'en profite bien à chaque fois. C'est beau la montagne, mais ça fait du bien la mer...
Premiers soleils, presque estival, je me suis posée sur le sable avec une flemme insondable. J'étais à rêvasser depuis un long moment, écoutant le doux bruit du ressac à me dire qu'il faudrait quand même que je me bouge. Et je me suis retournée sur ma serviette...
Il fallait bien faire chauffer l'autre coté...
J'ai rouvert les yeux, et la vue de ça, m'a enfin décidé à sortir de ma douce torpeur pour attraper mon appareil. On ne se refait pas.
Une fois sur ma lancée, j'ai parcouru le bord de l'eau, à l'affût du détail.
Malgré les apparences, je suis toujours à fond sur mon expo. Elle avance bien, même si je n'ai rien de nouveau à montrer. Je suis surtout sur ma vidéo pour laquelle il m'arrive de faire des nuits blanches.
L'ami dont je vous parlais plus haut, celui qui habite en bord de mer, est en train de me faire une bande son aux petits oignons. Vous voyez que je n'y vais pas que pour la mer !!!
Et David, qui n'a pas toujours le rôle le plus agréable, m'aide énormément pour tout ce qui est des tracasseries administratives. Il est devenu Président de l'Association Alixire, que j'ai créé pour pouvoir être payé. A ce propos, si vous voulez adhérer, il ne vous en coûtera que 5€. Ce n'est pas le bonheur de soutenir le travail d'une artiste???